Les mécanismes des dégradations écologiques
L’écologie classique s’emploie déjà à décrypter sous l’angle biologique les mécanismes parfois très complexes des différentes atteintes à l’environnement. L’écogénétique humaine propose de considérer ces mécanismes dans leur totalité.
À l’origine des mécanismes biologiques ou biochimiques se trouvent toujours des mécanismes psychologiques, responsables des comportements inappropriés. Dans certains cas, ces mécanismes psychologiques reposent eux-mêmes sur des causes biologiques ou biochimiques. Une coupure entre le plan de la biologie et de la psychologie est donc artificielle. Elle revient à préserver les responsabilités humaines d’où sont issus les comportements nocifs.
L’écogénétique humaine propose de changer radicalement la situation en cherchant quels sont les facteurs qui ont induit ces comportements dès l’origine de l’histoire. L’individu se sent ainsi plus victime que coupable. Il ne se sent plus écrasé sous une totale responsabilité de sa conduite, mais peut en faire porter une partie sur des éléments extérieurs à lui-même.
Ceci n’empêche pas une auto-critique individuelle, au contraire : la remise en cause du système peut aider à se remettre en cause soi-même, car ce sont le plus souvent les mêmes éléments qui concernent le tout et la partie. Ainsi pourrait se mettre en place très spontanément une critique objective et mondiale, fondée scientifiquement, des facteurs de civilisation réellement responsables de la situation actuelle.