Technologie

Beaucoup misent sur les nouvelles technologies pour réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement.

Des centrales électriques à énergie solaire, éolienne, géothermique, un morcellement de la production au niveau des habitations, des voitures électriques, des transports en commun plus sophistiqués, des paquebots, voire des avions à hydrogène, des maisons mieux isolées, avec chauffage, eau chaude et électricité solaires, une agriculture moins dépendante du pétrole, le locavorisme et bien d’autres réformes de nos habitudes pourraient singulièrement ralentir les déprédations infligées à la planète.

La question est de savoir quelle part de ces déprédations sont incompressibles. Interdire la consommation pour revenir à l’âge de pierre est impensable. Les meilleurs efforts seront de toute manière, dans un temps plus ou moins long, rattrapés par la prolifération des consommateurs.

Nous retombons toujours sur la variable déterminante : la croissance démographique. Quels que soient les progrès technologiques, les mesures de rationnement, les efforts de recyclage et autres que l’on pourrait théoriquement mettre en place, un jour viendra où le produit de l’empreinte écologique minimale de l’individu, multipliée par le nombre d’individus, dépassera les biocapacités de la planète.

Le bon sens le plus élémentaire veut que l’on agisse sur les deux variables. Et on n’agira jamais en profondeur sur la variable démographique sans mettre dans le collimateur ce que Michel Foucault appelait le « dispositif de sexualité »…