Fonctions et dysfonctions psychiques
il est essentiel de distinguer fonctions et dysfonctions psychiques.
On est en droit de penser que le fonctionnement naturel du psychisme, élaboré et mis à l’épreuve au cours de millions d’années, n’entraîne que peu ou pas de dommages, ni à l’organisme humain lui-même, ni à l’environnement dont dépend sa survie. Les dommages que l’on doit bien constater, aussi bien à la santé humaine qu’à l’environnement, seraient alors imputables à des dysfonctionnements, qu’il s’agit de cerner et d’expliquer.
Une telle dichotomie n’est sans doute pas absolue, et c’est une des tâches de l’écogénétique de déterminer à quelle classe appartiennent les comportements qui sont à l’origine des dégradations environnementales. il est effectivement plus difficile de trouver des solutions adéquates lorsqu’il s’agit de comportements et de besoins propres à la nature humaine ; on ne peut alors intervenir que sur le plan technologique pour limiter les dégâts.
Dans la mesure où il s’agit au contraire de dysfonctions et de faux besoins, il est possible d’en rechercher les causes et d’amorcer une prise de conscience : des individus se sachant victimes de certains troubles, dont ils comprennent les mécanismes et ne sont pas responsables, peuvent plus facilement se remettre en cause.
Ceci n’empêche pas d’agir également en aval, en développant les solutions technologiques de préservation de l’environnement applicables dans l’immédiat.